Vendredi 21 mars 2008 à 20:20

    C'était un soir d'automne, j'étais assis sur un banc au bord d'une rivière. J'observais les feuilles tomber sur le sol où la brume commençait à se déposer. J'étais seul comme a mon habitude. Je n'attendais rien qui sorte de cet instant ordinaire de ma vie. Soudain le fracas des battements d'ailes des oiseaux vint rompre le silence monotone. Je vis au loin entre les feuilles jaunâtres qui tombaient se discerner une forme humaine. Je puis reconnaitre facilement une femme par ses longs cheveux et sa fine allure. Elle avançait sur le chemin rocailleux qui menait vers moi. Je la regardais sous mon chapeau noir, elle était somptueuse. Elle continuait de marcher dans ma direction, elle se rapprochait peu à peu. Moi, je restais discret. J'avais remarqué qu'elle ne m'avait pas encore regardé, elle fixait l'horizon depuis son apparition. Sans croiser mon regard, elle vint s'asseoir à cotés de moi. une chose troubla ma raison, je ne me sentais aucunement oppressé par cette personne. Elle n'avait pas quitté des yeux l'horizon, comme si elle attendait quelque chose. Je sentais la chaleur de son corps sur mon manteau de cuir. Tout à coup le lampadaire qui éclairait ce banc s'éteignit et j'entendis le son idyllique de sa voix :
" C'est une belle nuit "
" Hum ... Seriez-vous l'astre qui éclairait mes nuits mouvementées, je ne le vois plus dans le ciel "

Dimanche 9 mars 2008 à 14:15

Je n'ai plus d'inspiration
Adieu monde de création

 
Je ne me délaisse pas du bonheur
Que tu m'as procuré a chaque pas
Quand je perdais espoir en la lueur
Toi tu m'enlevais se mauvais poids

 
Je continuais mon chemin
A chaque mur qui se créé
Toi dans haut tu me tendais la main
Tu m'aidais à le surpasser

 
Quand j'étais triste et que je pleurais
C'est toi que me prenais dans tes bras
Tu le faisais à chaque fois
Pour m'aider et me réconforter

 
Quand j'étais épris d'amour
C'est toi qui me donnais la liberté
De le vivre a chaque jour
Pour ne pas oublier se qui fait rêver

 
Quand j'étais en colère
C'est toi qui calmais mes nerfs
Ne pas avoir à tout haïr
Pour éviter de me détruire

 

Quand je rêvais
C'est toi qui me disais
Ferme les yeux
Et dors c'est mieux

 

Zate
Poésie de la Poésie

Ce texte est protégé par ce Monsieur nommé Zate, a qui j'ai demandé pour l'inscrire sur ce blog, veuillez ne pas profiter de cela, ou rendez vous au tribunal.



" La vie est un rubicube, faut le tourner un peu dans tous les sens, une fois résolu, on est content, mais un abruti vient foutre le merde et le mélanger de nouveau "



Dimanche 9 mars 2008 à 12:50

J'ai beau lire et relire le mode d'emploi de la vie, je n'y comprends rien.

" Vous me devez la mort "
Where is the happy life ?
Quand j'étais gosse, on me racontait toujours des belles histoires, notamment, Cendrillon, la Belle au Bois Dormant, et autre conte fantastique et irréaliste.

" La vie est une long fleuve tranquille "
il dois y avoir des problèmes géophysique :
_ le fleuve ne serait-il pas asséché depuis quelques années ?
_ n'y aurait-il pas quelques distorsions des forces cinétiques ?
_ etc
la liste est longue, très longue.

" Papa, Maman, vous m'avez menti "

Mais ne vous en faite pas, je vous pardonne, comme je pardonne a Racine de s'être inspiré de ma vie pour écrire ses tragédies.
Y aurait-il un effet Catharsique dans ma vie ? j'en doute
Aristote ne se plairait pas a écrire a Notre époque

" Il est temps d'arrêter le temps "

Samedi 8 mars 2008 à 13:28

l'Autre : A force de raconter des histoires, tu finiras toi même comme une histoire
Moi : et alors ? Les histoires que je raconte sont plaisante, les autres disent souvent que j'ai une belle plume
l'Autre : ça te plairait d'être un pauvre archétype ?
Moi : je ne vois pas en quoi cela me rendrait indigent
l'Autre : tu serais une histoire qu'on raconterait a des gosses qui ne comprennent rien a leurs vies
Moi : oui, mais on se souviendrait de moi au moins
l'Autre : oui, on se souviendrait d'un menteur, d'une personne qui se jouait des règles de l'âme et l'esprit, on se souviendrait de ce que tu n'es pas !
Moi : ...
l'Autre : tu sais que j'ai raison alors arrête de vivre dans ta décadence et ta complaisance, dans cet état de psychose
Moi : la raison varie selon l'individu qu'elle habite, tu as raison aujourd'hui, demain sera une autre histoire, tu écris aujourd'hui pour maintenant, j'écris aujourd'hui pour demain
l'Autre : tu m'horripiles, tu penses avoir réponse a tout, et de plus, tu ne penses que par toi, tu crois toujours que c'est l'autre qui a tort
Moi : aurais-je tort ? ( sourit )
l'Autre : tu es un être fermé, tu me déçois
Moi : oh ! tu me fais culpabiliser ( regarde profondément dans les yeux de l'autre et sourit ), c'est bas !
l'Autre : on ne discute pas ici pour notre rang ni pour notre réputation, on est ici pour toi et ton avenir !
Moi : ( tourne le dos et commence a partir ) ne te permets pas de me prendre a la légère, je sais mieux que quiconque, ce qu'il m'adviendra prochainement, alors ne te préoccupe pas de moi autant, tu ne fais que perdre ton temps, va donc jouer avec la société


" on a tous notre arrogance, plus ou moins prononcé, moi, on me dit souvent que je prends les gens de haut, alors moi je répond, je ne vois pas de raison de m'embêter a me suspendre au dessus de vous, la nature m'y a mit naturellement "

Zentil
Adorateur
Transporté
Exceptionnellement

Samedi 1er mars 2008 à 10:21

    Je suis ( c'est important :) ), en moi mêmE, quoiqu'en apparence aussi, quelqu'un d'assez spécial, bizarre, et on en vienT facIlemEnt a me qualifier de psychopathe pour cela. Quelle plaie de devoir porter ses habits, teNir ce masque sur mon visage, il le fauT bien pourtAnt, car si je Veux élOigner de moi les gens sans intérêt évolUtif pour moi.
    Je doiS me résigner à être ce que je ne suis pas, un homme au iDéaux lugubre et au destIn funeste. Je dois vivRe avEc la pensée bien gravé à sang dans mon crâne et oui, je suis tout petit, et peu-importe ce Que je dis, fait, créés, développes, n'est qu'Une infimE chose sans utilité car, qu'importe mes choix, le destin avait tranché lorsqu'à peine J'étais né.

    CommEnt vivre avec cette blessure béante en Moi, comme si une chaine travErsait mon Corps et que je sentais chacun de ses maillOns me déchirer un peu plus la paNse. Enchainé et damné que je suis qui suit la rouTe dans les sentieRs battus, les tErres asséchées de tout sentiment, de toutes possibilités d'évasion, de liberté; ...
    Juste cette putain de chaine qui transperce mes entrailles, ne me laisse aucune décision, la seule plausible étant de m'arracher à cette Fatalité ( maIs la bombe explosera quand même, pour Ceux qui ont vu saw 3 >< ), mais je suis, l'Homme En noir. Celui pour qui la vue est Dérisoire.
    Celui qui a justE besoin d'être.

          " Lorsque je me retourne, je le fais souVent dans le sens inverse des aiguilles d'une mOntre, comme si je voUlais sans cesse revenir dans le paSsé "

Zolie
Ange
Terriblement
Effrayé

<< Page précédente | 1 | Page suivante >>

Créer un podcast