J'avais oublié mon inaptitude a vivre béat
A faire d'un rêve, une réalité sans trépas
J'avais oublié ma cruelle destinée
Ce coeur détesté qui ne se calme jamais
 

Ma plume se voit renaitre dans un nouveau monde
Son baptème fut achevé dans mon sang
Plus concise et plus tranchante qu'auparavant
Elle n'aura de cesse de détruire chaque seconde


Je ne sais sa beauté, je ne sais son ambition
Je ne connais que les victimes de ses ancètres
Je serais sa page de rédaction
Vous nourrirez l'encre de son être


Trève d'éloquence et de magnanimité
Je ferais payer votre abus de ma sollicitude
Empalé au bout de mon aliénation dévouée
Vous gouterez mes avenantes vicissitudes


 

Oh ! Grand lache qui n'ose plus réver
A ceux a qui les rêves sont arrachés
Officieusement vos ailes sont enchainées
Prenez en haine ce monde et sa liberté

 

Tous droits reservés
 

Vous voulez voir en moi un monstre a chaque instant, je vous donnerais ce dont vous avez envie, jubilez a la vue de cette haine qui coule de mes yeux, ceux ne sont pas des larmes de tristesse, mais c'est bien le surplus de pitié, de rage, de haine qui m'affligent quand je vous vois blamer autruie sans que vous ne le connaissiez. Cette opprobre qui vous habite tous, quel plaisir prenez vous donc la dedans ? Vous gémissez de vos envies immondes à faire ce que vous aimez tant, sans vous soucier des autres, vous trahissez et vous trompez sans hésitation ! Cette aversion qui me fait vomir mon dégout et cette ire qui m'anime aux sons jamais mélodieux de vos mots ! Vous me débectez de la vie !

 

Je vous hais jeune peuple