Je n’ai jamais voulu crier
Même esseulé, acculé et torturé
J’ai serré mes poings, prêt pour changer
Ne jamais laisser les Larmes couler
 
Mon combat était un combat de fers,
Contre des Monstres de chair
Des bêtes sans fragilité, froides et fières.
Pour moi cette lucidité, des Hommes sans lumière.
 
Et quand les bats se frappaient,
Quand les mots venaient trancher. 
Autant d’ardeur, de peur, et d’intensité
En un court instant, puissance et pureté.
 
Tant de sang, et si peu de sens
Que les masques se brisent par cent
Les visages exposés n’en restent pas moins déments
La folie de n’être qu’une particule du temps
 
Si mes os craquent, que mes muscles se morcèlent
Que mon corps se tord, et que mon cou se brise
Mon cœur battra, jusqu’à anéantir cette hantise
Parce que je suis Roi, et que ce monde m’appelle.
 
Je suis Immortel, quand tu as mon prénom
Tatoué sur tes lèvres claires, et maintenant ton démon.
Tu me connais, et si tu te perds.
Je prendrai toute chose qui t’est chère.