Les temps changeront.
]]>Je laisse mon corps
Suspendu dans le vide
Voguer sur le chemin des morts
Et des espoirs candides
Le souffle du vent sur moi
M'emporte et me noie
Dans une onirie sans pareille
Où la lumière est ce soleil
La chaleur est douce
Je la sens me réchauffer
Mon coeur, cette jeune pousse
Qui commence a s'élever
Penché par une fenêtre
La tête dans le ciel
Je me laisse paraitre
Qu'ici bas, c'est pareil
Ma plume se voit renaitre dans un nouveau monde
Son baptème fut achevé dans mon sang
Plus concise et plus tranchante qu'auparavant
Elle n'aura de cesse de détruire chaque seconde
Je ne sais sa beauté, je ne sais son ambition
Je ne connais que les victimes de ses ancètres
Je serais sa page de rédaction
Vous nourrirez l'encre de son être
Trève d'éloquence et de magnanimité
Je ferais payer votre abus de ma sollicitude
Empalé au bout de mon aliénation dévouée
Vous gouterez mes avenantes vicissitudes
Oh ! Grand lache qui n'ose plus réver
A ceux a qui les rêves sont arrachés
Officieusement vos ailes sont enchainées
Prenez en haine ce monde et sa liberté
Tous droits reservés
Vous voulez voir en moi un monstre a chaque instant, je vous donnerais ce dont vous avez envie, jubilez a la vue de cette haine qui coule de mes yeux, ceux ne sont pas des larmes de tristesse, mais c'est bien le surplus de pitié, de rage, de haine qui m'affligent quand je vous vois blamer autruie sans que vous ne le connaissiez. Cette opprobre qui vous habite tous, quel plaisir prenez vous donc la dedans ? Vous gémissez de vos envies immondes à faire ce que vous aimez tant, sans vous soucier des autres, vous trahissez et vous trompez sans hésitation ! Cette aversion qui me fait vomir mon dégout et cette ire qui m'anime aux sons jamais mélodieux de vos mots ! Vous me débectez de la vie !
Je vous hais jeune peuple
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